Un compost à la crèche : une activité qui plaît aux enfants

Une belle idée née d’une envie de nature

Chez Baby Éveil, chaque idée qui prend racine a une histoire. Et celle du compost à Saint-Brès a commencé avec Simon, animateur d’éveil passionné, toujours prêt à transmettre son amour du vivant aux tout-petits. 

Quand il a proposé de créer un compost dans le jardin de la crèche, toute l’équipe a tout de suite adhéré. C’était une idée simple, concrète et pleine de sens : permettre aux enfants de voir, toucher, comprendre le cycle de la vie.

Le compost n’est pas qu’un outil écologique : c’est une expérience vivante, un terrain de jeu pour la curiosité, l’autonomie et la découverte sensorielle. 

Aujourd’hui, plusieurs de nos crèches comme Baby Éveil Lauret font vivre ce beau projet du compost au cœur de leurs jardins. 🌱

Questions/Réponses avec Simon

Simon, qu’est-ce qui t’a donné envie de mettre en place un compost à la crèche ?

« J’avais envie de sensibiliser les enfants à la nature et à l’importance de prendre soin de l’environnement et des animaux. Le compost est une activité concrète et accessible qui leur permet de comprendre le cycle de la vie, du déchet à la terre. On peut y observer plein de choses, comme les insectes qui jouent un rôle dans la décomposition. C’était aussi une façon pour moi de dynamiser l’équipe et les enfants. Ayant plusieurs diplômes dans le domaine de l’horticulture, je reste toujours sensible et émerveillé face à l’écosystème. Pour conclure, je citerai cette phrase :« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Et c’est toute la beauté de la chose. »

Cette phrase résume parfaitement la philosophie du projet. 

À travers cette activité, Simon invite les enfants à observer la transformation de la matière, mais aussi à comprendre le pouvoir de la patience et de la transformation. Chaque épluchure déposée dans le compost devient une petite graine de savoir, un pas vers une conscience écologique dès le plus jeune âge.

🍃 Comment les enfants participent-ils au compost ?

« Les enfants participent au compost sous forme d’activités ludiques. Je leur propose une activité de jardinage le matin, le plus régulièrement possible. Les déchets sont versés par les enfants dans le compost. Chaque jour, les enfants participent simplement au compost en y versant les déchets. Un enfant différent chaque jour. Je propose également aux enfants de déchirer des sacs en carton et de les transvaser dans des brouettes pour les amener ensuite au compost. Les enfants participent de façon très autonome et se sont beaucoup imprégnés du compost. Pendant l’activité proposée, les enfants peuvent observer la décomposition du compost et gratter la terre du potager pour l’aérer. En septembre, par exemple, j’ai proposé une activité : j’ai coupé au sécateur et arraché les pieds de tomate pendant que les enfants transportaient les déchets verts dans le compost. Ce fut un moment de partage entre moi et les enfants. J’ai également pu leur faire découvrir le fonctionnement des racines à travers le toucher et des explications simples. Lors de mes activités, je mélange jardinage et compostage. »

Ici, tout se vit dans l’action et dans le jeu. Les enfants deviennent de véritables petits jardiniers, fiers de participer à une mission qui a du sens. Chaque geste déposer les épluchures, déchirer les cartons, remuer la terre devient une occasion d’apprendre, de manipuler, d’observer.

Et surtout, Simon veille à ce que l’activité soit collective et ritualisée. Chaque jour, un enfant différent est responsable du compost. Un petit rituel symbolique, mais très formateur : on apprend à prendre soin, à attendre son tour, à agir pour les autres. Ces moments, simples en apparence, développent des compétences précieuses : la motricité fine, la coordination, la coopération… et surtout, la joie de faire partie d’un projet commun.

🪱 Quels sont, selon toi, les bénéfices de cette activité pour eux ?

« C’est une activité très riche. Elle développe la curiosité et le respect du vivant, car les enfants apprennent que la nature a besoin de temps pour transformer les choses et qu’il faut respecter les animaux qui y contribuent. C’est aussi un moyen d’éveiller leurs sens : ils touchent, observent, sentent et découvrent les petites bêtes qui vivent dans le compost. Toucher les racines, observer les moucherons, les vers de terre…C’est une activité qui leur permet de comprendre qu’ils sont entourés de nombreux êtres vivants. Enfin, c’est valorisant pour eux, car ils voient que leurs gestes sont valorisés par l’adulte. C’est une activité simple qui fait travailler la motricité fine, valorise la confiance en soi et renforce le lien entre le professionnel et l’enfant. Elle favorise également l’autonomie et améliore le vocabulaire, car les enfants apprennent de nouveaux mots : le nom des végétaux, leurs couleurs, les parties d’un végétal, comme le mot “racine”. »

Ce que Simon décrit, c’est bien plus qu’une activité écologique : c’est une expérience sensorielle et émotionnelle complète. Les enfants touchent la terre, sentent l’odeur du compost, écoutent les bruits du jardin… Ils apprennent avec leurs cinq sens, dans un environnement qui stimule leur curiosité naturelle.

Et surtout, ils découvrent une notion essentielle : le respect du vivant. Apprendre que la nature a besoin de temps, que chaque insecte a son rôle, que tout est lié voilà une belle leçon de vie, bien au-delà du jardin.

Un conseil pour d’autres structures qui voudraient se lancer ?

« Il faut oublier les idées reçues, comme par exemple le fait qu’un compost ait une odeur désagréable.S’il est bien entretenu, il n’y aura pas d’odeur.Si vous avez envie de vous lancer dans un compost, faites-le !Les démarches sont simples : il suffit d’être motivé pour accompagner au mieux les enfants dans ce projet, mais aussi d’être investi pour l’entretenir, car il ne suffit pas de le mettre en place.Cela demande du temps et de l’engagement. »

Un message clair et inspirant : oser se lancer. Le compost n’est pas réservé aux experts, mais à toutes celles et ceux qui souhaitent offrir aux enfants un espace de découverte et d’émerveillement. Et, comme le rappelle Simon, le secret réside dans la régularité et la passion : un compost vivant, c’est un projet qui se cultive.

Le point Baby Éveil : apprendre en agissant

Chez Baby Éveil, chaque projet est une occasion d’apprendre autrement. Le compost s’inscrit pleinement dans notre approche pédagogique, basée sur la curiosité, la manipulation, l’autonomie et la bienveillance.

🌱 Observer et expérimenter Les enfants découvrent la nature en action. Ils voient la décomposition, la transformation, la création d’une nouvelle terre. C’est la science du vivant, accessible dès la petite enfance.

🤲 Devenir acteur·rice du changement : chaque enfant, en déposant ses déchets, participe à un grand cycle écologique. Ce geste, aussi simple soit-il, nourrit leur sentiment de compétence et de responsabilité.

🪴 Créer du lien Le compost devient un espace d’échange entre enfants, professionnel·les et nature. Un lieu où l’on apprend ensemble, où l’on rit, où l’on observe, où l’on s’émerveille.

🌍 Conclusion : quand les petits gestes changent le monde

Aujourd’hui, le compost de Baby Éveil Saint-Brès est devenu un véritable espace de vie et d’apprentissage. Les enfants y reviennent avec enthousiasme, observent les changements jour après jour et s’émerveillent devant les transformations naturelles.

Ce projet est à l’image de notre philosophie : enseigner l’écologie par l’expérience, avec des gestes simples, mais porteurs de sens. Et comme le dit Simon,

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. »

Une belle leçon, pour les enfants… et pour les adultes aussi.

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Pédagogie Maria Montessori

Faire par lui-même

La pédagogie repose sur l’importance de l’ambiance dans laquelle va évoluer votre enfant. En effet, l’environnement doit lui être entièrement adapté et répondre à son besoin de faire par lui-même.

Développer son potentiel

De même, indépendance et liberté de mouvements dans un environnement ordonné permettent à l’enfant de développer son potentiel. Aussi, acteur de ses apprentissages, il s’autocorrige grâce au contrôle de l’erreur présent dans le matériel. Vie pratique, vie sensorielle, langage et culture sont les domaines autour desquels se déclinent les activités.

Encourager

À travers vos encouragements (justifiés), votre enfant prend conscience de sa valeur et de ses réussites. Les encouragements permettent à l’enfant d’aller de l’avant et de surmonter les difficultés.

Pédagogie Emmi Pikler

Accompagner l’enfant vers son autonomie

Motricité libre et autonomie autonome

En dehors de ses périodes de sommeil, l’enfant est placé dans une situation qui favorise au maximum « son activité auto-induite spontanée ». Libre de ses mouvements, on le laisse faire comme il l’éprouve, comme il le sent, pour qu’il acquière la maîtrise de son corps. Pour un nouveau-né, c’est allongé sur le dos sur un tapis ferme mais confortable. Une position reposante qui lui permet de se mouvoir à son aise, le corps libéré de ses entraves, de toutes tensions inutiles. 

La référence et la sécurité affective

Dans chaque échange, c’est une relation de confiance qui s’installe entre l’adulte et l’enfant. Ce sont d’ailleurs ces temps de soin qui vont lui permettre de connaître et différencier la ou les personnes de référence, qui vont chaque jour lui donner son repas, le coucher pour la sieste, le changer, tout en construisant une relation affective réelle avec eux. On a parfois peur de cet attachement, de cette relation affective essentielle qui se tisse. Mais c’est en adoptant une posture professionnelle solide dans les soins que l’on parvient à éviter l’ultra dépendance. 

BABY ÉVEIL

Micro-crèche de Lauret / Saint-Mathieu-de-Tréviers

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Micro-crèche de Saint-Clément-de-Rivière

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Micro-crèche de Saint-Gély-Du-Fesc

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Micro-crèche de Montpellier – Près d’Arènes

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Micro-crèche Castelnau-Le-Lez Inspire

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Micro-crèche de Jacou

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Micro-crèche de Juvignac

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Micro-crèche de Montpellier – Parc Montcalm

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Micro-crèche de Castelnau-le-lez Éden

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Micro-crèche de Vendargues

15 000
Litres d'eau économisés

Contrairement à des idées reçues la consommation d’eau pour une couche lavable très inférieure à celle consommée par une couche classique : une couche jetable demandera 26 000L d’eau pour sa fabrication alors qu’11 000L servent à confectionner et entretenir une couche lavable.

 

En plus les couches lavables sont aux couleurs de Baby Éveil !